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Mireille Gausi
peintures
"il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente"
Camille Claudel
l'atelier
tous droits réservés
Très tôt, j'ai voulu saisir l'acte de voir dans sa représentation.
Il m'est apparu que les images se consumaient à l'incandescence de la réalité, aussi ai-je désiré un acte de peindre qui se brûlerait à la réalité de la couleur.
Telle Beckett qui grattait le mur de la réalité pour entendre le murmure de l'autre côté, j'ai, par ma technique, cherché à perforer le support, à le violenter jusqu'à épuiser le sujet et la couleur dans leur infime trace, n'en conserver que la vibration exacerbée et ne garder, à la verticalité d'un mur, d'un coin de rue, l'anamorphose mémoire de la trajectoire d'un passant, d'une passante.
Très
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